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Amitié France-Pologne Morbihan est profondément touchée par la tragédie du crash de l’avion transportant toute une partie de l'élite polonaise, dont le président de la République de Pologne, Lech Kaczynski. et présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au peuple polonais dont elle est si proche. ___________________
Le président polonais Lech Kaczynski a trouvé la mort samedi 10 avril 2010 au matin dans un accident d'avion survenu près de Smolensk, en Russie. Le corps du chef de l'état, qui était accompagné de son épouse et de plus de 80 officiels polonais, a été retrouvé sur les lieux de la catastrophe, plusieurs heures plus tard.
L'appareil présidentiel effectuait sa quatrième tentative d'atterrissage au travers d'un épais brouillard lorsqu'il s'est écrasé. «Il n'y a pas de survivants dans la catastrophe», a indiqué Sergueï Antoufiev gouverneur de la région de Smolensk.
Un bilan rectifié établi par le ministère russe des Situations d'urgence fait état de 96 personnes qui se trouvaient à bord. Le même ministère a annoncé que les deux boîtes noires avaient été retrouvées.
Le chef d'Etat major disparaît également
L'accident s'est produit à 10 h 50, heure locale (7h50 heure de Paris), à l'extrémité de la ville de Petchorsk, dans la région de Smolensk. En pleine manœuvre d'atterrissage, l'avion qui évoluait dans un épais brouillard, aurait accroché les cimes des arbres avant de s'écraser et prendre feu dans une forêt proche de la piste d'atterrissage. Sur les premières images des télévisions russes, certaines parties de cette forêt était encore en feu.
Une erreur du pilote pourrait être à l'origine de la catastrophe, selon l'agence RIA Novosti qui cite une source des forces de l'ordre russes. Selon l'agence Interfax, les autorités russes avaient proposé à l'équipage polonais d'atterrir à Minsk ou à Moscou en raison du brouillard, mais le pilote aurait décidé d'atterrir près de Smolensk. Le crash s'est produit lors de sa quatrième tentative d'atterrissage.
Attendu pour un hommage aux victimes de Staline
Agé de 60 ans, le président polonais était notamment accompagné de son épouse, du chef de l'état-major polonais, du vice-ministre des Affaires étrangères Andrzej Kremer de Pologne, ainsi que du président de la Banque centrale polonaise. Il devait se rendre à Smolensk pour assister aux cérémonies en hommage aux officiers polonais morts lors du massacre de Katyn, en Russie, perpétré il y a 70 ans par la police de Joseph Staline. A bord de l'appareil, se trouvaient également des familles de ces officiers.
C'est Bronislaw Komorowski, le président de la Diète, chambre basse du parlement polonais, qui assurera les fonctions de chef de l'Etat conformément à la constitution polonaise. Son premier acte officiel aura été de décréter un deuil national d'une semaine. Une réunion d'urgence du Conseil des ministres polonais devait par ailleurs se tenir à Varsovie dès que possible.
Les boites noires démontrent 2 essais d’atterrissage, non pas 4 !!!
Parmi les informations qui démentent formellement les rapports initiaux que la presse française avait aveuglement copié à partir des dépêches de l’agence russe RIA Novosti ainsi que des autres agences de presse russes, voici que l’analyse des boites noires démontrent que l’avion avait essayé d’atterrir à deux reprises, et non pas quatre.Les trois boites noires ont été retrouvées au niveau de l’épave de l’avion présidentiel qui s’est écrasé à proximité de l’aéroport de Smolensk samedi matin dernier. Deux de ces boites ont déjà été examinées, la troisième doit être envoyée à des laboratoires de Moscou. L’analyse des deux premières boites démontre bien que l’avion a essayé d’atterrir deux fois, et les autres analyses devraient aider les autorités à faire la lumière sur les conséquences de cet accident. De la même manière que certains médias ont accusé le Président Lech Kaczynski d’avoir fait pression sur les pilotes, les analyses seront en mesure de démontrer la vérité.
22 Septembre 2010
La Pologne n'est pas satisfaite des investigations russes sur l'accident d'avion qui a coûté la vie le 10 avril au président polonais Lech Kaczynski, a fait savoir le représentant de Varsovie au sein de la commission d'enquête
Les autorités réclament notamment davantage d'informations, écrit Edmund Klich dans une lettre de six pages remise mercredi aux enquêteurs russes.
Elles ont le "sentiment d'une certaine inefficacité, parce que nous n'avons pas reçu grand chose de ce que nous voulions", poursuit l'émissaire polonais, qui doit regagner son pays jeudi, avant que les enquêteurs russes n'entament la rédaction de leur rapport.
Le ton de sa lettre fait craindre un nouveau coup de froid dans les relations russo-polonaises après le réchauffement qui a suivi l'accident. L'avion présidentiel s'est écrasé à l'approche de l'aéroport de Smolensk, dans l'ouest de la Russie, où régnait un épais brouillard.
Lech Kaszynski, son épouse et les 94 autres occupants de l'appareil, tous décédés dans la catastrophe, se rendaient à une cérémonie à la mémoire des 22.000 Polonais exécutés par le NKVD dans la forêt de Katyn en 1940, massacre qui continue à peser sur les relations bilatérales.
Les autorités polonaises, explique Edmund Klich, regrettent en particulier de ne pas avoir obtenu d'informations détaillées au sujet de l'aéroport de Smolensk et des procédures suivies par son personnel.
"Je ne cherche pas à obtenir ces documents pour déterminer les responsabilités, mais pour connaître l'influence des décisions sur la survenue de l'accident ou sur les circonstances qui ont pu influer sur cet accident", dit-il.
Les informations au sujet de l'aéroport sont essentielles pour déterminer le statut civil ou militaire du vol, point potentiellement crucial pour savoir à qui incombait la décision d'atterrir dans des conditions météo délicates.
"La partie russe est d'avis qu'il devait être considéré comme un vol civil. Notre opinion est différente", a déclaré mardi Edmund Klich.
Interrogé sur ces propos, Oleg Iermolov, directeur adjoint de l'agence russe chargée de l'enquête, s'est refusé à tout commentaire, faisant valoir que les investigations n'étaient pas terminée.